INDICATIONSL’attachement LOCATOR BAR est destiné à stabiliser durablement des prothèses amovibles totales (overdenture) ou partielles, dans les cas suivants : Barre sur implants solidarisés Coiffe radiculaire coulée Pilier sur implant customisé (lors de divergences ≥40°) CARACTERISTIQUES Positionnement automatique : le patient peut mettre facilement sa
Lempreinte est la phase préalable de réalisation de la prothèse qui sera fabriquée sur mesure par le prothésiste selon les prescriptions du praticien. Dans certains cas, plusieurs empreintes sont nécessaires. Entre-temps, vous bénéficiez d’une prothèse provisoire afin de protéger la dent et de garder le sourire avant la pose de la prothèse définitive.
Uneprothèse amovible partielle est constituée soit d’une base complètement en résine servant de support aux dents artificielles, soit d’une armature métallique en chrome-cobalt (appelée châssis), garnie de résine acrylique supportant les dents de remplacement. La rétention de cette prothèse est assurée par des crochets qui s’insèrent sur des dents naturelles. Une
DUBOISJocelyne 239 Prothèse et gériatrie adaptation réciproque Gériat. 1982 FERRAN, P. Etrangére Gériatrie, Prothése amovible, Prothèse compléte. LANDAIS Olivier 240. PAPET Geneviève 241. DUPRAT Ghislane 242. YOH Philippe 243. SOUBIRON Jean-Marie. 244. PRAT Rousseau 245. CLIN Philippe 246. DOYHAMBEHER. E Chantal. 247. MARTIN
Lepanier de soins C2S couvre l'ensemble du panier 100 % santé et y intègre, en supplément, des actes d’orthopédie dento-faciale remboursables jusqu’à l’âge de 16 ans, certains bridges ainsi que des actes de réparation et de pose de prothèses amovibles définitives à châssis métallique. Il est interdit aux professionnels de
Prothèseamovible résine : PAT (prothèse adjointe totale) bi maxillaire respectant les critères fonctionnels et esthétiques d'une prothèse totale. Prothèse fixée céramique : réalisation d'éléments unitaires contigus dans la limite de 4 éléments, pilier ou inter de bridge avec montage simple, d'après découpes classiques. Prothèse mobile métallique : réalisation de châssis
6Xuh. Les métaux couramment utilisés en prothèse dentaire sont loin d’être aussi inoffensifs qu’on le dit. Fortement règlementés notamment en bijouterie, certains sont présents en quantité dans les bouches de la grande majorité des gens. De la boucle d’oreille, au pivot des dents, le nickel, un métal allergisant est partout dans l’alliage des bijoux de fantaisie, des boutons de jeans, des bracelets de montre, des pièces de monnaie, dans les oligo-éléments… Ce métal produit, à lui seul, plus de réactions allergiques que l’ensemble des autres métaux. Or, il est allié avec le chrome, le cobalt, les métaux semi-précieux dans la plupart des prothèses dentaires fixes ou amovibles telles que dents à pivots, couronnes et bridges, prothèses squelettées sur lesquelles on monte les fausses dents, etc…sans parler encore des problèmes de corrosion. Métaux et allergies Actuellement, dans nos pays industrialisés, une personne sur deux doit avoir du nickel en bouche, ce qui provoquerait, chez bon nombre d’entre elles, sans qu’elles en identifient la cause, des réactions allergiques telles que des démangeaisons, des rougeurs des gencives, sécheresse ou brûlure dans la bouche et, à distance, des eczémas et dermatites. Il est encore difficile de prouver la toxicité ou la réactivité éventuelle de certains métaux présents dans la bouche. On sait cependant que l’on retrouve des concentrations de nickel dans les os et les tissus avoisinant les dents remplacées en partie avec celui-ci. Lorsque l’on teste le comportement de certains alliages dentaires dans un autoclave, dans un bain de salive humaine, on constate bel et bien que le nickel se dilue… Métaux et cancérogénicité Depuis quelques années, le Centre International de Recherche sur le Cancer CIRC établit une classification des métaux en 2 grandes catégories premièrement, les métaux ayant des propriétés cancérogènes, démontrées ou possibles chez l’homme et, deuxièmement, les métaux non classés pour leurs propriétés cancérogènes. Les métaux classés dans la première catégorie présentent un risque potentiel lors de leur utilisation en tant que biomatériaux, particulièrement lorsqu’ils sont placés dans des alliages à usages dentaires peu stables la première catégorie, nous trouvons les métaux mutagènes tel que le nickel et ses dérivés et le cobalt. L’or, le cuivre, l’argent, le zinc le platine sont non-classés ou sans risque évident . Personne ne réagit de la même manière face à une agression de son organisme. Chacun peut, un jour ou l’autre, souffrir d’une réaction pouvant s’avérer dangereuse pour son état de santé. Les effets d’un produit ou d’une substance dans l’organisme peuvent n’apparaître que très tardivement après son absorption. Aujourd’hui, nous savons qu’un grand nombre de maladies a pour cause principale la pollution de l’organisme Le mercure peut entraîner des tremblements importants, son organe de prédilection est le rein. Le nickel, en s’accumulant dans l’intracellulaire peut conduire à une altération chromosomique et à une oxydation de l’ADN. • Le titane et le palladium sont impliqués dans lacarcinogenèse. • L’aluminium, semblerait avoir des incidences sur l’étiologie de la maladie d’Alzheimer ainsi que dans certaines formes de cancers, telles que les lymphomes et les réticulosarcomes • Bimétallisme et courants galvaniques Lorsque l’on plonge deux métaux dont le potentiel électrique est différent dans un bain galvanique, une attaque électrochimique se produit sur l’un d’eux. Celui-ci se dissout et les ions métalliques migrent vers l’autre. C’est exactement le même phénomène que l’on constate dans la bouche de patient appareillé avec plusieurs types de métaux. Le milieu buccal salive, température, fait office de bain galvanique, la prothèse squelettée en alliage non précieux ou pire encore, un amalgame, par exemple, fera office d’anode et une couronne en or jouera le rôle de cathode. Une pile est ainsi créée dans la bouche du patient qui ne se rend pas compte qu’il produit de l’énergie perdue au dépend de son appareil seulement la prothèse toute entière est mise en péril par la corrosion du métal mais aussi la santé globale du patient peut se dégrader, allant du simple picotement ou goût métallique jusque d’autres désagréments insoupçonnés peut-être. Docteur Éric OQUINARENA source amessi
En cas de perte ou d’absence d’une ou plusieurs dents votre médecin-dentiste vous proposera l’alternative d’une prothèse amovible dont les avantages et désavantages seront confrontés à ceux d’une prothèse fixe. Le patient en décidera en fonction de ses propres critères et de ses possibilités financières. Il existe 2 types de prothèses amovibles entièrement en résine base + dents avec un châssis métallique fausse gencive en résine, dents en résine ou en céramique La prothèse entièrement en résine est le choix le plus simple et le plus économique. Il est utilisé de façon générale pour une prothèse provisoire. La prothèse à châssis stellite est composée d’une plaque coulée en acier spécial sur laquelle sont montés la fausse gencive et les dents. Son calage et sa rétention sont assurés par des crochets du même métal adaptés avec précision sur les dents-piliers et qui doivent être réglés impérativement et exclusivement par le médecin-dentiste ! Régulièrement, la prothèse peut nécessiter d’être rebasée le médecin-dentiste ajoute de la résine entre la prothèse et la gencive, soit de façon extemporanée par le médecin-dentiste au cabinet, soit avec la collaboration du laboratoire. Le rebasage a pour but de compenser les pertes naturelles des crêtes osseuses sur lesquelles repose la prothèse en lui redonnant sa stabilité. Dans de très rares cas d’allergies le châssis peut être réalisé en titane. Lors de la mise en bouche le médecin-dentiste informe son patient sur les mesures d’entretien de sa prothèse qu’il observera afin d’en assurer le bon aspect esthétique et la durabilité.
POSE D’UNE PROTHESE AMOVIBLE DEFINITIVE A CHASSIS METALLIQUE Classement CCAM – Codes HBLD026 – HBLD027 – HBLD029 Avril 2006 Service évaluation des actes professionnels 2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX – Tél. 01 55 93 70 00 – Fax 01 5593 74 00 –rs-naetf./ N°SIRET 180 092 041 00011 – Code APE 751 C Pose d’une prothèse amovible définitive à châssis m étallique Ce dossier est téléchargeable sur Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France – F 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX Tél. +33 01 55 93 70 00 – Fax +33 01 55 93 74 00 Ce document a été validé par le Collège de la Haute Autorité de santé enavril 2006. HAS Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX Tél. 01 55 93 70 00 – Fax 01 55 93 74 00 ÓHaute Autorité de santé - 2006 Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes professionnels/Avril 2006 2 -L’EQUIPE Pose d’une prothèse amovible définitive à châssis m étallique Ce dossier a été réalisé par le Dr. Françoise SAINT-PIERRE Chef de projet au Service évaluation des actes professionnels. La recherche documentaire a été effectuée par Mme Gaëlle FANELLI, Documentaliste, avec l'aide de Mmes Julie MOKHBI et Valérie SERRIERE-LANNEAU, sous la direction du Dr Frédérique PAGES, docteur ès sciences. L’organisation de la réunion et le secrétariat ont été réalisés par Félix MULLER. - - Pour tout contact au sujet de ce dossier Tél. 01 55 93 71 12 Fax 01 55 93 74 35 E-mail Service évaluation des actes professionnels Chef de service, Dr Sun Hae Lee-Robin Adjoint au chef de service, Dr Denis Jean David, docteur ès sciences Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes professionnels/Avril 2006 - 3 - SYTN HESE Pose d’une prothèse amovible définitive à châssis m étallique INTRODUCTION L’évaluation des actes suivants Pose d’une prothèse amovible définitive à châssis métallique, comportant 1 à 4 dents » ; Pose d’une prothèse amovible définitive à châssis métallique, comportant 5 à 8 dents » ; Pose d’une prothèse amovible définitive à châssis métallique, comportant 9 à 13 dents », a été demandée par la CNAMTS, en vue de leur inscription à la liste d’actes remboursés ou pris en charge par l’Assurance maladie. La prothèse partielle amovible est un moyen de répondre à plusieurs objectifs rétablir la fonction mastication et phonation, rétablir l’esthétique et la dimension verticale d’occlusion, assurer la pérennité des dents restantes en les stabilisant, en les empêchant de migrer et de subir des surcharges occlusales, retrouver des rapports interarcades équilibrés. Les étapes de réalisations prothétiques succèdent à la phase préliminaire de traitement des pathologies et de la préparation des structures anatomiques destinées à améliorer l’intégration et le pronostic de la prothèse. La fonction du châssis est de supporter les dents prothétiques, ainsi que le matériau polymérique destiné à remplacer le volume ostéo-muqueux parodontal disparu avec les dents. Ce châssis doit donc par sa stabilité autoriser une fonction maximale des unités triturantes, tout en répartissant harmonieusement les forces masticatoires à l’ensemble des structures restantes. - Pathologie et population concernée - données épidémiologiques en France, le nombre moyen de dents absentes dans la tranche d’âge 65-74 ans était de 16,9 dents en 1995 OMS. Une enquête de la CPAM en 2005 a montré que les besoins en soins prothétiques des personnes âgées dépendantes n’étaient pas pris en compte. Ainsi, selon les critères d’attribution des appareillages de la Sécurité sociale, 59 % des personnes institutionnalisées ont besoin d’au moins une prothèse partielle, et le besoin de soins prothétiques passe à 77 % si l’on intègre les appareils existants inadaptés ; - gravité la perte des dents entraîne une réducti on de l’efficacité masticatoire et un changement des habitudes alimentaires. La malnutrition peut affecter 5 à 10 % des personnes âgées maintenues à domicile, et 30 à 60 % de la pop ulation institutionnalisée. Plusieurs rapports soulignent l’altération de la qualité de v ie chez les édentés avec des troubles fonctionnels capacité masticatoire et élocution, ainsi que des conséquences psychosociales ; - des facteurs socio-économiques et géographiques ont une influence sur l’édentement des populations OMS. En France, des travaux du CREDES en 2002 ont souligné que l’accès aux soins dentaires était insuffisant chez les personnes précaires les 45-54 ans en situation de précarité déclaraient en moyenne 7 dents non remplacées de plus que la population générale, et la proportion de personnes déclarant ne pas avoir de prothèses était 4 fois supérieure à la population générale. -Prise en charge de l’acte en France d’un appareil de l’acte équivalent appareillage prothèse dentaire adjointe sur plaque base en matière plastique, en supplément plaque base métallique d’un édentement de 1 à 3 dents, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 dents » est inscrit à la NGAP. -Nomenclatures étrangères l’acte est inscrit dans les nomenclatures belges, américaines et australiennes. MÉTHODE La méthode proposée par la HAS pour évaluer le Service attendu des actes professionnels est fondée sur les données scientifiques identifiées et l’avis de professionnels réunis dans un Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes professionnels/Avril 2006 - 4 -Pose d’une prothèse amovible définitive à châssis m étallique groupe de travail. Une recherche documentaire sur la période août 2005/sans limite de temps a été effectuée par interrogation des principales bases de données bibliographiques médicales Medline, The Cochrane Library, National Guideline Clearinghouse et HTA e Quarante-cinq documents ont été retenus, dont 23 ont été analysés. RÉSULTATS Littérature analysée Indications intercalaire, plus particulièrement de longue portée et édentement édentement terminal postérieur, quand les solutions prothétiques fixées et/ou les solutions implantaires ne sont pas envisageables pour des raisons médicales, biologiques, topographiques ou économiques. Efficacité - masticatoire et nutrition capacité no faç’unere délio emaeillaptrsè e pnethrortpo’u d el significative l’efficacité masticatoire et le ressenti subjectif de cette efficacité 1 étude étude rétrospective et 1 étude prospective n = 118, ainsi que certaines valeurs subjectives telles que l’appréciation du goût, de la consistance des aliments, la facilité de mastication 1 étude prospective n = 198 ; ces dernières valeurs ainsi que les nutriments absorbés sont significativement supérieurs pour les porteurs de prothèses partielles, par rapport aux individus dont les dents manquantes ne sont pas remplacées étude prospective n = 123 ; - du patient satisfactionla satisfaction des patients âgés porteurs de prothèses amovibles augmente quand des paires de dents en occlusionunits occlusaux sont rajoutées 1 étude rétrospective. L’âge, l’état de santé, une expérience ou non antérieure de port de prothèse, l’existence d’une prothèse antagoniste influencent significativement le degré de satisfaction 1 étude rétrospective. La satisfaction a été également évaluée en considérant le pourcentage de patients ne portant pas leur prothèse ; ce pourcentage selon les études était estimé entre 5% et 12%2 études rétrospectives et 1 étude prospective. Sécurité et complications -caries et parodonte 1 étude rétrospective n = 34 n’a pas mis en évidence un risque accru de caries sur les surfaces en contact avec la prothèse ; toutefois dans cette étude, l’hygiène orale et le suivi du patient étaient optimum, et donc l’accumulation de plaque au contact de la prothèse minimum. Une étude rétrospective n = 137 montrait quelques différences dans les index parodontaux, mais cliniquement non significatifs. Deux études longitudinales n 53 ne = montraient pas de modifications significatives dans les paramètres parodontaux. Des résultats moins favorables étaient observés dans 1 étude rétrospective n = 188, mais s’expliquaient par une population âgée, plus vulnérable aux maladies dégénératives, et moins apte à prendre soin de ses prothèses. Le statut parodontal à long terme des dents piliers peut être obtenu avec un bon contrôle de la plaque par le patient, et une maintenance adéquate avec contrôles réguliers et corrections prothétiques quand nécessaires 2 revues ; -autres complications - retraitement des dents piliers, attachements, aju stage de la prothèse, fracture, voire remplacement ont été rapportés 2 études prospectiv es, n = 778. Il est admis que des changements buccaux et des dommages prothétiques su rviennent avec le temps. Ces modifications doivent être contrôlées par un suivi régulier du patient, 1 à 2 fois par an, pour procéder aux traitements prothétiques correcteurs e t autres procédures thérapeutiques nécessaires ; plusieurs cas d’ingestion accidentelle de prothèses partielles ont été rapportés dans la -littérature 4 études de cas ; - des réactions tissulaires allergiques aux métaux ont été rapportées dermatite pruritique généralisée avec érythème intraoral lié à une allergie au chrome 1 cas ; lésions ulcératives du Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes professionnels/Avril 2006 - 5 -Pose d’une prothèse amovible définitive à châssis m étallique palais associées au port de châssis prothétiques en nickel-chrome, pour la plupart affectés par la corrosion 6 cas. Des modifications tissulaires sous les bases de prothèses métalliques avec changements dans la structure de l’épithélium ont été observées 2 études de cas. Impact sur la santé de la population, impact sur le système de soins, et sur les programmes de santé publique Aucune donnée concernant l’impact du port de prothèses à châssis métallique sur la population n’a été identifiée. Avis du groupe de travail Indications le groupe de travail souligne que la prothèse partielle à châssis métallique est indiquée après avoir évalué l’état parodontal, la répartition des dents sur l’arcade et l’étendue de l’édentation. Sécurité pour minimiser les complications, il ressort qu’il est préférable de voir le patient 2 fois par an. Le groupe souligne que les prothèses, de par leur conception, ne doivent pas pouvoir être ingérées. Les ingestions demeurent donc anecdotiques. D’autre part, le nickel n’est plus utilisé comme matériau. Le groupe de travail est favorable à l’inscription des libellés à la CCAM. CONCLUSION La pose d’une prothèse amovible partielle à châssis métallique présente un intérêt thérapeutique en améliorant l’efficacité masticatoire, la satisfaction et l’amélioration de la nutrition des patients édentés. Ces prothèses trouvent leurs indications dans les c as où, pour des raisons médicales, biologiques, topographiques ou économiques, les solutions prothétiques fixes ou implanto-portées ne peuvent être envisagées. Aucune donnée concernant l’impact du port des prothèses sur la population n’a été identifiée. Eu égard à la gravité de la pathologie et à ses conséquences sur la santé et la qualité de vie, à la prévalence de l’édentement partiel plus particulièrement marqué dans certaines populations âgées et défavorisées, le Service attendu peut être considéré comme suffisant. Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes pr - 6 -ofessionnels/Avril 2006
Les matériaux utilisés pour concevoir les prothèses dentaires se sont améliorés dans les dernières années. En effet, elles sont d’une qualité jusqu’ici inégalée grâce au développement de technologies de pointe. Ainsi, les nouveaux matériaux des prothèses dentaires apportent confort et solidité tout en présentant un aspect très esthétique et naturel. Nouveaux matériaux pour prothèses dentaires amovibles Ce qui n’a pas changé dans les prothèses dentaires actuelles, c’est le grand soin que le denturologiste prend à les fabriquer. Les matériaux pour prothèses dentaires d’aujourd’hui permettent au denturologiste de fournir des produits de qualité à ses patients. Les prothèses dentaires amovibles, souvent appelées dentiers, sont donc véritablement adaptées à la bouche, aux besoins et aux goûts des patients. Des dents en résine d’acrylique Les dents des prothèses dentaires actuelles sont fabriquées principalement à partir d’une résine d’acrylique composite. Avec ce matériau, le denturologiste façonne de nouvelles dents au goût du patient et qui sont parfaitement harmonisées à sa bouche! En plus, leur apparence est très naturelle. La résine d’acrylique permet également d’éviter les désavantages des dents en porcelaine. Pas étonnant que l’utilisation de ces dernières soit de plus en plus rare! En effet, elles abîment les dents naturelles restantes puisqu’elles sont plus solides. En s’usant moins rapidement que les dents naturelles, les dents en porcelaine peuvent causer de la résorption osseuse. Le patient peut alors se retrouver avec des problèmes au niveau de la mâchoire, ce que prévient les dents en résine d’acrylique. De plus, ces dernières, par leur processus de création, empêchent l’accumulation de salive dans la dent prothèse. On évite alors l’apparition d’un cercle noir ineffaçable, ce qui n’est pas le cas des dents en porcelaine! Des gencives et un palais en acrylique Le matériau utilisé pour donner une apparence naturelle et réaliste aux gencives de la prothèse dentaire est l’acrylique. Pour imiter la couleur de la bouche, on y ajoute même une teinte de rose! Ce matériau pour prothèses dentaires reproduit aussi fidèlement les irrégularités présentes sur le palais du patient. À partir de moulage réalisé directement dans la bouche de ce dernier, l’acrylique est par la suite coulé dans un moule final, puis poli. Ce procédé crée une prothèse dentaire parfaitement ajustée, très solide et d’une brillance inégalée. Aujourd’hui, les denturologistes privilégient des matériaux plus efficaces et plus agréables pour le patient pendant tout le processus de fabrication des prothèses dentaires. La prise d’empreintes est donc également plus rapide et plus confortable! Matériaux solides pour la fabrication des implants dentaires Les implants dentaires qui soutiennent les prothèses bénéficient également des avancées dans les matériaux. Généralement fabriqués d’un métal nommé titane, les implants d’aujourd’hui peuvent également être réalisés en zircone. Le titane Le titane demeure un excellent métal pour une fabrication adéquate des implants dentaires. En effet, il est biocompatible, s’intègre parfaitement aux os de la mâchoire et, dans des conditions optimales, ne cause pas de rejet. Résistant et léger, le titane convient alors à merveille pour les implants dentaires! Ce matériau assure aussi une bonne longévité. La zircone La zircone présente également les particularités du titane, tout en étant encore plus résistante. Pourtant, l’intérêt de ce matériau réside surtout dans sa couleur il est blanc, comme les dents! La zircone offre ainsi un aspect esthétique très intéressant, car elle assure une parfaite imitation de la racine de la dent. Cependant, certaines de ses caractéristiques rendent ce matériau moins performant que le titane pour la fabrication d’implants dentaires. On l’utilise alors pour la création des composantes qui lient les prothèses et les implants dentaires notamment. L’innovation au service de la qualité Ainsi, les matériaux utilisés pour produire et fabriquer les prothèses dentaires actuelles, amovibles ou sur implants dentaires, sont à la fine pointe de la technologie. Cela assure ainsi le confort, la solidité et l’esthétisme de la prothèse dentaire. Le savoir-faire de votre denturologiste et ses connaissances sur ces matériaux vous permettent de bénéficier d’une solution parfaitement adaptée à vos besoins personnels. Pour en apprendre davantage sur la différence entre une prothèse amovible et des implants dentaires, téléchargez gratuitement notre tableau comparatif des différents types de prothèses dentaires. Note L’installation d’implants dentaires requiert une chirurgie. Seul un dentiste peut pratiquer cette opération.
Lorsque le nombre, la valeur et la rĂ©partition des dents restantes ne permettent pas Ă la seule prothèse conjointe de restaurer l’esthĂ©tique et la fonction, ou lorsque la solution implantaire ne peut ĂŞtre retenue, la prothèse adjointe trouve son indication c’est dire qu’elle est de rĂ©alisation quotidienne, bien que redoutĂ©e des patients du fait de son amovibilitĂ© et de son encombrement. Ainsi sous l’impulsion de nombreux praticiens nous assisterons Ă l’évolution des diffĂ©rentes conceptions de la prothèse amovible partielle la prothèse Ă appui uniquement muqueux au dĂ©but du siècle dont la base est aujourd’hui en rĂ©sine acrylique , la prothèse squelettĂ©e en mĂ©tal coulĂ©, la prothèse dĂ©colletĂ©e… 2-HISTORIQUE Bien que les Ă©gyptiens, les phĂ©niciens et les grecs semblent respectivement Ă l’origine du dĂ©veloppement de l’art dentaire, il faut attendre l’époque romaine pour retrouver la notion de prothèse dentaire amovible ». Ni vestiges, ni Ă©crits ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Du moyen âge jusqu’au 19 ème siècle on assiste Ă une Ă©volution de la finalitĂ© de la prothèse qui devient fonctionnelle et non plus seulement esthĂ©tique. Le 19 ème siècle voit surtout l’évolution des crochets, l’apparition d’occluseur et d’articulateur, l’apparition des dents en porcelaine, la mise au point de la vulcanite qui va devenir le matĂ©riau de choix pour la plaque-base ainsi que les plaques estampĂ©es en or. Les empreintes vont devenir de pratique courante. Au 20 ème siècle la technologie prend son essor et les matĂ©riaux nouveaux foisonnent. C’est l’ère de la coulĂ©e par le procĂ©dĂ© de cire perdue. Le parallĂ©liseur fait son apparition en 1918. La rĂ©sine acrylique en 1934 par sa facilitĂ© d’emploi, sa lĂ©gèretĂ©, sa couleur naturelle va supplanter la vulcanite. Aux Etats-Unis, dès 1920, sous l’impulsion de praticiens Roach, Ackers, etc., des prothèses mĂ©talliques coulĂ©es sont proposĂ©es. Les infrastructures sont en or, puis en alliage stellite chrome-cobalt plus durs et moins coĂ»teux. Cette prothèse dite squelettĂ©e » majore un appui dento-parodontal et vise Ă rĂ©duire au minimum les surfaces de contact avec les tissus ostĂ©omuqueux. Dubecq et Rouot diffusent cette conception en France. L’emploi systĂ©matique de cette expression prothĂ©tique , en dehors d’indications clairement posĂ©es, conduit aussi Ă des Ă©checs rupture des connexions, mobilisation des dents supports, rĂ©sorption des crĂŞtes gingivo-osseuses. Sous l’impulsion de Lentulo et de Housset dès 1930, l Ă©cole de Paris fait une proposition d’inspiration biologique la prothèse dĂ©colletĂ©e. Elle est caractĂ©risĂ©e par un tracĂ© dĂ©gageant l’anneau gingival, tout en mĂ©nageant une large surface d’appui. La rigiditĂ©, le rĂ©tablissement de l’esthĂ©tique, les crochets Ă longs bras rupteurs d’efforts » constituent les impĂ©ratifs Ă respecter. NĂ©anmoins, l’absence quasi gĂ©nĂ©ralisĂ©e de butĂ©e occlusale s’opposant au dĂ©placement vertical de la prothèse, engendre encore une action scoliodontique sur les dents restantes et un tassement des tissus mous conduisant Ă la rĂ©sorption osseuse. De ces trois conceptions, aucune n’est pleinement satisfaisante, chacune entraĂ®ne un pourcentage d’échecs bien comprĂ©hensibles. Cette situation a fort heureusement suscitĂ© recherches et analyses cliniques et dans les dernières dĂ©cennies, une philosophie s’est imposĂ©e non plus sous-entendue par des dogmes, mais Ă©tayĂ©e par des Ă©tudes expĂ©rimentales dont les conclusions sont authentifiĂ©es de manière constante par de bons rĂ©sultats cliniques. C’est la PPAC moderne. 3-DĂ©finition du châssis mĂ©tallique C’est la Partie de la prothèse amovible qui recouvre la surface d’appui gingivo-osseuse, la plaque base ou base rĂ©unit les diffĂ©rents constituants prothĂ©tiques. Elle assure la rĂ©sistance mĂ©canique de la prothèse, participe a sa sustentation et a sa stabilisation. On ne rĂ©pĂ©tera jamais assez que le tracĂ© de celui-ci doit ĂŞtre rĂ©alisĂ© par le chirurgien dentiste lui-mĂŞme, car il est le seul Ă possĂ©der toutes les donnĂ©es indispensables pour le faire dans de bonnes conditions. Trop souvent le tracĂ© est laissĂ© au libre choix du prothĂ©siste qui ne dispose pas de tous les Ă©lĂ©ments cliniques. 4-ElĂ©ments constitutifs d’un châssis mĂ©tallique Les châssis sont coulĂ©s en une seule pièce. Lors de la fabrication, il est fondamental d’harmoniser tous les composants de la prothèse afin de rĂ©aliser un ensemble fonctionnel s’intĂ©grant biologiquement Ă l’appareil manducateur, sans risque de traumatisme. Le châssis comporte les Ă©lĂ©ments suivants *ď€ ď€ ď€ les selles mĂ©talliques *ď€ ď€ ď€ les connexions primaires reliant les selles Ă la poutre maĂ®tresse ou secondaires *des appuis dentaires directs sous la forme de crochets individuels coulĂ©s et quelques fois des appuis dentaires indirectes occlusaux ou cingulaires 4-1-Le choix de conception des selles prothĂ©tiques a- DĂ©finition La selle prothĂ©tique se compose d’une grille mĂ©tallique espacĂ©e de la muqueuse noyĂ©e dans de la rĂ©sine acrylique qui forme la fausse gencive et qui s’appuie sur la crĂŞte et la recouvre. Elles interviennent respectivement - comme support des dents prothĂ©tiques, - dans l’esthĂ©tique en recrĂ©ant par exemple un volume de crĂŞte au niveau antĂ©rieur maxillaire, - dans la sustentation de la prothèse surtout dans les Ă©dentements ouverts postĂ©rieurement, - dans la stabilisation de la prothèse, - dans la rĂ©tention indirecte de la prothèse Ă deux niveaux grâce Ă l’adhĂ©sion au tissu sous-jacent et grâce Ă l’appui des muscles des lèvres, des joues, de la langue. b- Principes de conception des selles *Premier principe Dans tous les cas d’édentement ouvert postĂ©rieurement nous choisirons d’augmenter au maximum la surface de recouvrement des scelles. *ď€ ď€ Second principe Dans tous les cas d’édentement encastrĂ©s il faudra dĂ©terminer si son Ă©tendue impose un recouvrement maximal ou si au contraire l’approche esthĂ©tique limite le recouvrement du rebord alvĂ©olaire vestibulaire. *ď€ ď€ Troisième principe Dans tous les cas oĂą le support ostĂ©o-muqueux est recherchĂ©, il faut diminuer la surface dentaire prothĂ©tique de façon Ă ce que le tiers postĂ©rieur de la selle soit libre. Parallèlement, le recouvrement ostĂ©o-muqueux sera maximal. Nous procĂ©derons soit en ne remplaçant pas la deuxième molaire soit en utilisant des dents Ă diamètre mĂ©sio-distal plus petit. c- Les composantes des selles Les grilles de rĂ©tention Leurs Ă©tendue correspond Ă la surface dentaire occlusale prothĂ©tique. Leurs limites proximales sont parallèles et de 1 Ă 2 mm des faces proximales des dents bordant le secteur Ă©dentĂ©. Dans les cas d’édentement ouvert postĂ©rieurement, elles s’étendent jusqu’à la partie postĂ©rieure de la tubĂ©rositĂ© au maxillaire et sur les 3/4 de la longueur de la crĂŞte Ă©dentĂ©e Ă la mandibule. De plus elles prĂ©senteront une poutre de renfort centrale. La jonction avec la connexion principale se fait selon une ligne d’arrĂŞt afin d’assurer une transition douce entre mĂ©tal et rĂ©sine. La fausse gencive Son Ă©tendue, ses limites dĂ©pendent de sa localisation et des facteurs dĂ©jĂ citĂ©s. Ses limites antĂ©rieures et postĂ©rieures seront verticales et affinĂ©es. Volets linguaux A la mandibule, le volet lingual s’étend jusqu’au fond du sillon gingivo-lingual dĂ©terminĂ© par le soulèvement du plancher. Au maxillaire, la selle recouvre le versant palatin de la crĂŞte et se prolonge par 1′élĂ©ment de connexion d- Extension postĂ©rieure Une selle en extension distale recouvre le trigone mandibulaire, ou englobe largement la tubĂ©rositĂ© maxillaire, Ă la manière d’une prothèse complète. e- MatĂ©riaux - Une selle prothĂ©tique est essentiellement constitue de rĂ©sine acrylique qui imite au mieux la gencive, est stable en bouche, prĂ©sente une bonne tolĂ©rance biologique et dont la mise en oeuvre et les modificaÂtions est facile. Cette rĂ©sine est retenue par une portion du châssis. Celle-ci prolonge 1′element de connexion, se situe Ă distance de la crĂŞte pour ĂŞtre englobĂ©e par la rĂ©sine et prend souvent 1′aspect d’un grillage. Le châssis est coulĂ© dans un alliage compatible avec 1′utilisation buccale et possĂ©dant les qualitĂ©s requises absence de toxicitĂ©, rĂ©sistance Ă la corrosion, duretĂ© ne dĂ©passent pas celle de 1′émail, faible densitĂ©, grande tĂ©nacitĂ©, limite Ă©lastique et module d’élasticitĂ© Ă©levĂ©s. Aujourd’hui, les qualitĂ©s des alliages cobalt chrome les font prĂ©fĂ©rer aux alliages d’or de type IV sauf peut-ĂŞtre pour les crochets. 4-2-L’élĂ©ment de connexion Reliant les selles, l’élĂ©ment mĂ©tallique de connexion doit assurer la rigiditĂ© de la plaque base. a- Principe L’élĂ©ment de connexion principal devra respecter les principes fondamentaux suivant -ĂŞtre rĂ©alisĂ© en un matĂ©riau biocompatible impĂ©ratif de bio-intĂ©gration, -ĂŞtre rigide et rĂ©sistant afin de permettre une distribution Ă©quilibrĂ©e des contraintes fonctionnelles entre les piliers et les segments Ă©dentĂ©s impĂ©ratifs de rigiditĂ© et de rĂ©sistance, -respecter si possible le dĂ©colletage des dents rĂ©siduelles -ne pas nuire, c’est Ă dire ne pas blesser lors de l’insertion et de la dĂ©sinsertion de la prothèse ou lors de la fonction ; respecter les tissus impĂ©ratifs d’intĂ©gration, -ĂŞtre le plus confortable possible, lĂ©ger, non poreux, d’un entretien aisĂ© ; les surcontours devront ĂŞtre Ă©liminĂ©s afin d’éviter les rĂ©tentions alimentaires impĂ©ratifs de confort du patient, -Ă©pouser fidèlement et durablement les structures d’appui choisies, tout en protĂ©geant l’anneau gingival et en respectant le principe de dĂ©colletage impĂ©ratif de respect des structures d’appui, -favoriser l’équilibre des selles Ă l’arcade maxillaire, les selles doivent toujours ĂŞtre dĂ©bordĂ©es par le profil de la poutre maĂ®tresse. Autrement dit, la limite postĂ©rieure de la poutre maĂ®tresse sera plus distale que la plus distale des dents prothĂ©tiques. De mĂŞme la limite antĂ©rieure de celle-ci sera plus mĂ©siale que la plus mĂ©siale des dents prothĂ©tiques. C’est le principe d’équilibre des selles, -veiller Ă une rĂ©partition symĂ©trique des appuis pour une architecture Ă©quilibrĂ©e et Ă©lĂ©gante. b- DiffĂ©rentes formes • Au maxillaire Relief de la voĂ»te palatine, confort du patient, type et Ă©tendue de l’édentement interviennent dans le choix entre les diffĂ©rentes formes cliniques. • Entretoise palatine Barre allongĂ©e frontalement, de section demi-jonc 7 mm de large, 3 mm d’épaisseur au centre, 1′entretoise est situĂ©e de façon Ă ne pas ĂŞtre perdue par le dos de la langue. EspacĂ©e du raphĂ©, et traversant les zones de Schroder, elle ne peut jouer qu’un rĂ´le mĂ©diocre dans la sustentation. On lui adjoint donc souvent des ailettes qui amĂ©liorent sustentation et stabilisation. Larges de 5 Ă 6 mm, respectant le dĂ©colletage, les ailettes antĂ©rieures se terminent entre deux papilles palatines, afin de ne pas exercer d’action sĂ©cante. Les ailettes postĂ©rieures constituent souvent la potence d’un crochet. DĂ©gageant la partie antĂ©rieure du palais, cette forme de prothèse ne perturbe pas 1′elocution . Elle est indiquĂ©e pour les Cl. III de moyenne Ă©tendue. Les palais ogivaux et les torus palatins peuvent la contre-indiquer ; . Les Ă©dentements antĂ©rieurs nĂ©cessitent Ă©videmment une prothèse se prolongeant dans le secteur antĂ©rieur ; . Les Ă©dentements distaux rĂ©clament une prothèse dont le centre de gravite soit plus antĂ©rieur, pour limiter les risques de dĂ©collement postĂ©rieur. Entretoise palatine. • Cadre palatin Très rigide, il permet en outre de restaurer des Ă©dentements antĂ©Ârieurs et latĂ©raux Ă©loignes crĂ©neaux, et peut aussi ĂŞtre utilise dans les Classes IV de petite Ă©tendue, et parfois dans les Classes II. Cadre Ă©dentement en crĂ©neaux. Cependant, certains patients se plaignent de ressentir dĂ©sagrĂ©ablement la prĂ©sence de nombreux creux et bosses ». • Plaque palatine Plus ou moins Ă©tendue vers 1′arrière, elle assure une bonne sustentation dans la rĂ©gion antĂ©rieure du palais, peu dĂ©pressible. Pour ĂŞtre rigide, elle doit utiliser trois plans. Elle requiert une certaine pĂ©riode d’adaptation, car elle est ressentie par la langue un extrados granite permet une meilleur appui lingual pendant 1′elocution. Cadre classe IV de moyenne Ă©tendue Cadre ou plaque classe II modifiĂ©e latĂ©ralement. DĂ©gageant la partie postĂ©rieure du palais, elle est moins visible lors de 1′eclat de rire que les formes prĂ©cĂ©dentes ; elle dĂ©place vers 1′avant le centre de gravite et Ă©vite, en synergie avec la barre cingulaire, le dĂ©collement postĂ©rieur d’une prothèse restaurant une Classe I, principale indication . Elle est choisie en prĂ©sence d’un torus. Plaque palatine classe I. Plaque palatine torus palatinus. Plaque palatine classe IV Ă©tendue. • A la mandibule En raison des conditions anatomiques, l’élĂ©ment de connexion longe la table interne antĂ©rieure, dont la hauteur dĂ©termine la forme clinique indĂ©pendante de 1′edentement. 1. Barre linguale Elle ne recouvre pas les anneaux gingivaux, et doit donc ĂŞtre choisie chaque fois que possible. - Les dimensions de son profil en goutte d’eau » ne doivent pas ĂŞtre infĂ©rieures Ă 3 mm de haut et 2 mm d’épaisseur. - Sa longueur, qui correspond Ă celle de 1′arcade dentaire restante, peut rendre insuffisante sa rigiditĂ©. On lui adjoint alors une barre cingulaire. - Situation . Son niveau doit ĂŞtre Ă©tudie avec prĂ©cision en fonction du dĂ©veloppement du frein lingual et du soulèvement du plancher. Une erreur peut entraĂ®ner la rĂ©fection de la prothèse, car une retouche diminuerait les dimensions, donc la rigiditĂ© de la barre. L’empreinte Ă©tant souvent compressive dans cette rĂ©gion, la hauteur de table interne disponible est apprĂ©ciĂ©e cliniquement, Ă 1′aide d’une sonde parodontale et dent par dent, pendant que le patient mobilise sa langue. La barre se situe 1 mm au-dessus du niveau repĂ©rĂ© ; le dĂ©colletage ne peut jamais atteindre 5 mm. Pour Ă©viter toute action nocive, la barre est construite Ă distance de la table interne dĂ©charge sur le modèle. Barre linguaIe 2. Bandeau lingual En cas de rĂ©cession gingivale associĂ©e Ă une insertion linguale haute, la barre se situerait en regard de la gencive marginale. Le bandeau trouve alors son indication cette plaque, qui peut ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme la rĂ©union des barres linguale et cingulaire, est dĂ©chargĂ©e aux niveaux muqueux et cĂ©mentaire, et ne prend appui que sur le cingulum des dents. Recouvrant la gencive marginale, le bandeau prĂ©sente des inconvĂ©nients pour la santĂ© parodontale. 3. Barre cingulo-coronaire ElĂ©ment inconstant du châssis, elle chemine sur le cingulum des dents antĂ©rieures barre cingulaire et sur la zone en dĂ©pouille des faces linguales des molaires et prĂ©molaires barre coronaire. Prothèse en extension distale avec barre cingulaire pas de dĂ©collement postĂ©rieur 5-RĂ©alisation châssis mĂ©tallique au laboratoire La rĂ©alisation du châssis au laboratoire comprend les Ă©tapes suivantes -la rĂ©alisation d’un modèle de travail, issu de l’empreinte dĂ©finitive, -la prĂ©paration d’un duplicata du modèle de travail, -la prĂ©paration du modèle, -rĂ©alisation d’un duplicata en revĂŞtement, -construction d’une maquette du châssis de la future prothèse, -la mise en revĂŞtement de cette maquette, -la coulĂ©e du châssis mĂ©tallique. 5-1-RĂ©alisation du modèle de travail La rĂ©alisation du modèle de travail, Ă partir de l’empreinte dĂ©finitive, est le plus souvent et le plus judicieusement conduite par le chirurgien-dentiste. Elle doit l’être d’une façon impĂ©rative, toutes les fois oĂą l’empreinte aura Ă©tĂ© obtenue avec un hydrocolloide ou avec un Ă©lastomère de stabilitĂ© douteuse. Pour NALLY et BACHMAN, une empreinte aux alginates peut ĂŞtre coulĂ©e une heure ou deux heures après le retrait afin de permettre la libĂ©ration de tensions internes. Dans ce cas, l’empreinte doit ĂŞtre conservĂ©e dans un hygrophore. L’empreinte sera toujours coulĂ©e en double exemplaire -un modèle destinĂ© Ă la conception, -un modèle destinĂ© Ă la rĂ©alisation, ou modèle de travail. Cette prĂ©caution permet de prĂ©server l’original de toute altĂ©ration au cours des manipulations nombreuses de laboratoire. Lorsque le matĂ©riau Ă empreinte est altĂ©rĂ© après le retrait du premier modèle, un duplicata doit ĂŞtre obtenu Ă l’aide d’une gĂ©latine. 5-2-PrĂ©paration d’un duplicata du modèle de travail L’hydrocolloide rĂ©versible est placĂ© dans un rĂ©chauffeur du type Gelovit» muni d’un thermostat rĂ©glĂ© Ă 45° environ. De nombreux moufles pour duplicata sont proposes Ă la profession. Parmi eux il convient de citer les moufles transparents mis au point par HERBST et les moufles classiques mĂ©talliques. Le docteur N. G. WILLS a Ă©galement mis au point un moufle cylindrique comportant une nourrice centrale. Celle-ci constitue en outre, un rĂ©servoir de gĂ©latine chaude, destinĂ©e Ă compenser la contraction par refroidissement de la gĂ©latine en contact avec le plâtre. Le modèle doit ĂŞtre immergĂ© pendant 10 mn dans de l’eau tiède avant d’être placĂ© sur le socle du moufle. Pour MAC CRACKEN, l’eau utilisĂ©e doit ĂŞtre saturĂ©e de sulfate de calcium, afin de ne pas provoquer de rĂ©action chimique Ă la surface du modèle Ă hydrater. Cet auteur conseille de laisser Ă demeure, des fragments de plâtre dans le bac prĂ©vu Ă cet effet. Après retrait, le modèle est sĂ©chĂ© Ă l’air comprimĂ©. Il est placĂ© sur le socle du moufle. Celui-ci est mis en place. La gĂ©latine fluide est coulĂ©e dans le moufle jusqu’a ce qu’elle apparaisse dans les perforations supĂ©rieures. Pour le docteur WILLS, une nourrice est alors fixĂ©e sur l’orifice d’admission. Cette nourrice est remplie d’un supplĂ©ment d’hydrocolloide rĂ©versible fluide. Afin d’éviter toute distorsion ou contraction du matĂ©riau de duplication », il est prĂ©fĂ©rable de ne pas accĂ©lĂ©rer la gĂ©lification. Celle-ci s’effectuera lentement, Ă l’air libre. Après refroidissement intĂ©gral de l’ensemble, le socle est Ă©liminĂ©, le modèle est retirĂ© avec prĂ©caution. II est possible, alors, de prĂ©parer un plâtre pierre, du type Whip Mix ou Velmix, et de le couler dans l’empreinte ainsi obtenue. 5-3-PrĂ©paration du modèle La prĂ©paration du modèle doit comporter en outre, et successivement les corrections suivantes -Ă©limination systĂ©matique des zones rĂ©tentives n’ayant aucune incidence dans le tracĂ© de la plaque ou des crochets, -suppression des zones de contre-depouille risquant de s’opposer au retrait du modèle de son empreinte dans l’hydrocolloide rĂ©versible ou gĂ©latine utilisĂ©e, -Ă©limination de toute arĂŞte ou irrĂ©gularitĂ© risquant d’altĂ©rer la qualitĂ© la prĂ©cision de l’empreinte, -crĂ©er des Ă©paulements de 0,5 mm sur les dents support de crochet au niveau de la limite rigoureuse du tracĂ© du futur crochet, -dĂ©charger les zones incompressibles telles que torus mandibulaire ou palatin, suture intermaxillaire saillante, -prĂ©voir au niveau de la barre linguale un espacement suffisant en fixant une cire calibrĂ©e dans la rĂ©gion correspondante, -protĂ©ger l’anneau gingival devant ĂŞtre recouvert partiellement ou totalement, par une potence, par une rĂ©tention indirecte, ou par une base prothĂ©tique pleine, -mĂ©nager un espacement suffisant, au niveau des segments Ă©dentĂ©s par une feuille de cire de 1 mm Ă 1,5 mm d’épaisseur, afin que la grille disposĂ©e au- dessus des lignes faĂ®tières permette la rĂ©alisation de selles en rĂ©sine acrylique et leur rebasage pĂ©riodique. En rĂ©sumĂ©, toutes les zones de contre-depouille sont Ă©liminĂ©es Ă l’exclusion de celles rĂ©servĂ©es aux chefs rĂ©tentifs des futurs crochets. Le tracĂ© de ces derniers est prĂ©servĂ©, grâce Ă l’épaulement limitant leur contour cervical. 5-4PrĂ©paration et coulĂ©e du modèle en matĂ©riau rĂ©fractaire Cette prĂ©paration peut ĂŞtre divisĂ©e en deux Ă©tapes -empreinte du modèle corrigĂ© avec hydrocolloide rĂ©versible, -coulĂ©e d’un modèle en matĂ©riau rĂ©fractaire. Empreinte du modèle corrigĂ© avec hyrocolloide rĂ©versible. Signalons cependant, que son succès dĂ©pend de certains facteurs -prĂ©paration de l’hydrocolloide 2 parties d’hydrocolloide pour 3 parties I’eau, -maintien de sa tempĂ©rature Ă un degrĂ© correct, infĂ©rieur Ă celui des cires corrigeant le modèle de travail 45° environ, -brassage du mĂ©lange en cours de fusion, -renouvellement frĂ©quent de l’hydrocolloide afin d’en conserver toutes les qualitĂ©s fondamentales de prĂ©cision et de fidĂ©litĂ©, -hydratation pĂ©riodique de l’hydrocolloide ayant tendance Ă se dĂ©shydrater progressivement, -hydratation du modèle dans une eau tiède, 25 Ă 30 mn afin d’éviter toute bulle intempestive au moment de l’empreinte, -refroidissement lent et total de l’empreinte, -retrait vertical du modèle avec un dispositif Ă succion -examen de la qualitĂ© de la reproduction et reprise Ă©ventuelle d’une nouvelle empreinte si la moindre dĂ©faillance est relevĂ©e dans la fidĂ©litĂ© de la reproduction des surfaces essentielles du modèle, -des rĂ©servoirs Ă gĂ©latine, perfectionnĂ©s, du type Gelovit », possĂ©dant malaxeur, rĂ©chauffeur et thermostat et rendant les manipulations plus faciles. CoulĂ©e du modèle en matĂ©riau rĂ©fractaire. Le matĂ©riau rĂ©fractaire peut ĂŞtre soit -un revĂŞtement Ă l’eau, du type hydrovest de Whip Mix ou Cristo-balite de KERR. -un revĂŞtement au silicate d’éthyle. La prĂ©paration diffère avec le matĂ©riau. Il importe de ne pas improviser, mais de respecter strictement les indications du fabricant de revĂŞtement. Le revĂŞtement pourra ĂŞtre mĂ©langĂ© sous vide. Le moufle est placĂ© dans un humidificateur. Après cristallisation du matĂ©riau, l’hydrocolloide ou gĂ©latine est Ă©liminĂ© et rĂ©cupĂ©rĂ©. Le modèle est disposĂ© dans un four Ă dĂ©shydrater. La tempĂ©rature initiale est la tempĂ©rature ambiante. Elle croit lentement, jusqu’a 120°c, pour y demeurer pendant 30 minutes. Le tracĂ© dĂ©jĂ adoptĂ© sur le modèle de travail sera reproduit sur le modèle en revĂŞtement ainsi prĂ©parĂ©. 11 s’effectuera avec un crayon mou. Un orifice prĂ©vu pour la coulĂ©e est pratiquĂ© au centre du modèle. Un durcisseur superficiel doit ĂŞtre utilisĂ© afin de pouvoir manipuler ce dernier sans risquer d’en altĂ©rer l’intĂ©gritĂ©, pendant la rĂ©alisation de la maquette de la future prothèse. Apres immersion dans un durcisseur pendant quelques minutes, le modèle doit ĂŞtre sĂ©chĂ© de nouveau dans un four. Le durcisseur peut Ă©galement ĂŞtre projetĂ© sous forme de spray » avec un vaporisateur particulier model spray » de JELENKO, permettant de dĂ©poser une couche extrĂŞmement fine et rĂ©gulière du produit. 5-5-Le modelage de la maquette en cire Pour mĂ©moire, autrefois, la cire bleue Ă inlay Ă©tait appliquĂ©e sur le modèle en revĂŞtement puis sculptĂ©e en essayant de reproduire au mieux le dessin initial. Cette technique empirique n’est plus utilisĂ©e de nos jours. Le modelage doit intervenir alors que le matĂ©riau rĂ©fractaire est encore suffisamment chaud. Les Ă©lĂ©ments prĂ©formĂ©s utilisĂ©s, peuvent ainsi adhĂ©rer et se mettre en place sans difficultĂ©. Ces Ă©lĂ©ments, appelĂ©s plus simplement prĂ©formes » sont fabriquĂ©s et commercia1isĂ©s en cire ou en matière plastique. De nos jours, ces derniers semblent dominer et remplacer progressivement les prĂ©cĂ©dents. Selon MAC CRACKEN cependant, les prĂ©formes » en cire et le travail du technicien sont deux Ă©lĂ©ments de rĂ©ussite plus valables que les prĂ©formes » en matière plastique souvent mal utilisĂ©es. Suivant les segments de la maquette Ă rĂ©aliser, le technicien utilisera, soit des plaques lisses ou granitĂ©s, soit des barres de connexion, soit des grilles de rĂ©tention, soit enfin les bras de crochets et les crochets indiquĂ©s. La variĂ©tĂ© de ces prĂ©formes » est telle, que toutes les combinaisons sont possibles. Il convient de raccorder ensuite, intelligemment, avec de la cire, tous les segments de maquette ainsi mis en place Fig. 897 a 901. Il est impĂ©ratif cependant, de ne pas modifier ou corriger souvent, la mise en place de ces prĂ©formes ». Une dĂ©gradation irrĂ©mĂ©diable du modèle en revĂŞtement peut rapidement intervenir. Les tiges de coulĂ©e, ou nourrices, seront aussi peu nombreuses et aussi courtes que possible. Le diamètre de la tige sera plus important que la partie la plus Ă©paisse de la maquette, afin que le mĂ©tal en fusion dans la nourrice, soit le dernier Ă se solidifier, c’est Ă ce niveau que se formeront les bulles et les porositĂ©s. Ces tiges placĂ©es sur les parties les plus Ă©paisses des prothèses et de prĂ©fĂ©rence au voisinage des crochets convergeront vers le cone de coulĂ©e placĂ© au centre du modèle en matĂ©riau rĂ©fractaire. Elles se fondent en une tige principale qui sera reliĂ©e au cone de coulĂ©e et constituera le creuset de fusion. Si un bras de crochet doit ĂŞtre rĂ©alisĂ© en fil Ă©tirĂ©, ajustĂ©, il convient de le former au prĂ©alable sur le modèle en plâtre dur, de le couper Ă la bonne dimension et de l’inclure en position correcte dans la maquette sur le modèle en revĂŞtement. La base du modèle est alors rĂ©duite en hauteur. Celui-ci est immergĂ© pendant IO mn dans de l’eau Ă la tempĂ©rature ambiante, afin d’éliminer toute bulle d’air. 5-6-Mise en revĂŞtement de la maquette La maquette est alors prĂŞte pour la mise en revĂŞtement. Elle est d’abord immergĂ©e pendant 15 mn dans l’eau Ă tempĂ©rature du laboratoire pour Ă©viter la formation de bulles. Le plus souvent, on utilise le mĂŞme revĂŞtement que pour le modèle en le MĂ©langeant dans les mĂŞmes proportions, le matĂ©riau de revĂŞtement est prĂ©parĂ©. Avec un pinceau, toute la surface de la maquette est soigneusement enduite Fig. 904 et la mise en revĂŞtement dans le cylindre est alors complĂ©tĂ©e et vibrĂ©e de la façon habituelle. 5-7-CoulĂ©e du châssis mĂ©tallique -Choix du mĂ©tal A ce jour, la quasi totalitĂ© des châssis de prothèses amovibles est rĂ©alisĂ©e par des procĂ©dĂ©s de coulĂ©e Ă cire perdue, en alliages cobalt-chrome et nickel-chrome. Ces alliages se sont imposĂ©s dans cette discipline pour diverses raisons - leur excellente coulabilitĂ© favorise une mise en forme prĂ©cise par les mĂ©thodes traditionnelles des laboratoires de prothèse, - leurs caractĂ©ristiques mĂ©caniques allient une importante rigiditĂ© Ă un faible allongement Ă la rupture, - leur biocompatibilitĂ© est jugĂ©e suffisante pour un usage en milieu buccal, - leur aptitude Ă la finition qui favorise l’éclat flatteur associĂ© Ă leur dĂ©nomination de stellite », - enfin le prix de revient des pièces fabriquĂ©es est compatible avec les exigences Ă©conomiques actuelles. Chimiquement se sont essentiellement des alliages Ă base de cobalt soit ternaires chrome-cobalt » molybdène alliages classiques, soit quaternaires chrome-cobalt-nickel » molybdène alliages rĂ©cents auxquels sont ajoutĂ©s, en faible quantitĂ©, diffĂ©rents Ă©lĂ©ments afin d’en modifier les propriĂ©tĂ©s. Après cristallisation du revĂŞtement et retrait du cylindre, celui-ci est placĂ© dans un four, le cone de coulĂ©e dirige vers le bas. Un prĂ©-rĂ©chauffage permet I’élimination de la maquette et des tiges de coulĂ©e. La tempĂ©rature s’élève progressivement jusqu’a 600° et elle est maintenue constante pendant une heure environ. Dans le cas de maquette très importante, le temps Ă 600° est augmentĂ© jusqu’à une heure et demie. La tempĂ©rature est ensuite passĂ©e Ă 1200 pendant une heure. La coulĂ©e du mĂ©tal peut s’effectuer soit avec un systeme de fusion Ă induction, soit avec un chalumeau oxyacĂ©tylĂ©nique. Dans le cas de chauffage Ă©lectrique par induction, les lingots de mĂ©tal sont placĂ©s dans un creuset spĂ©cifique de la fronde utilisĂ©e. L’inducteur est placĂ© en position haute Fig. 911 ; il entoure Ă ce moment le creuset. Le mĂ©tal rougit et dès qu’apparaissent en surface quelques points noirs, le cylindre est rapidement mis en place dans la fronde, sur un berceau autocentreur. Le dĂ©marrage du bras rotatif de coulĂ©e du mĂ©tal s’effectue automatiquement, dès que l’on abaisse l’inducteur de chauffage. Dans le cas d’utilisation d’un chalumeau oxyacĂ©tylĂ©nique, il convient de fondre le mĂ©tal en 30 ou 40 secondes sans jamais chercher Ă dĂ©truire la couche protectrice du mĂ©tal en fusion. Les cylindres sont laissĂ©s Ă l’air libre, jusqu’à refroidissement complet. Le revĂŞtement est Ă©liminĂ©. 5-8-Finition du châssis mĂ©tallique La pièce est sablĂ©e, de prĂ©fĂ©rence avec un procĂ©dĂ© utilisant des abrasifs en so1ution chimique aqueuse du type Vapor blast ». Deux postes sont nĂ©cessaires -dans le premier un mĂ©lange de sable et d’eau Ă©limine la totalitĂ© du revĂŞtement. -dans le deuxième poste, un mĂ©lange d’eau et de microbilles ou bright shot» complète le nettoyage du mĂ©tal et la renforce. Les billes projetĂ©es agissent Ă la façon de minuscules marteaux arrondis sur les cristaux superficiels du mĂ©tal. L’étanchĂ©itĂ© et l’absence de poussière constituent des avantages inapprĂ©ciables, d’une technique de sablage dĂ©jĂ rĂ©pandue dans l’industrie aĂ©ronautique. Les surfaces ainsi traitĂ©es sont caractĂ©risĂ©es par un aspect satinĂ©. Les tiges de coulĂ©e sont alors supprimĂ©es. La surface externe de la pièce mĂ©tallique est dĂ©grossie et Ă©barbĂ©e avec des meulettes et pointes montĂ©es, blanches puis rouges, judicieusement choisies. Les meulettes et pointes en caoutchouc complètent le travail Fig. 917. Le polissage Ă©lectrolytique ne doit pas ĂŞtre sous-estimĂ©. 1l sera utilisĂ© systĂ©matiquement, en prenant soin cependant, de combler toutes les porositĂ©s Ă©ventuelles avant immersion de la pièce. La pièce coulĂ©e est suspendue au niveau de l’anode. L’intensitĂ© du courant nĂ©cessaire pour une plaque est de deux ampères pendant 5 mn. La pièce est soigneusement rincĂ©e, puis remise pendant 5 mn dans le bain de polissage Ă©lectrolytique. La tempĂ©rature de l’électrolyte doit ĂŞtre comprise entre 18 et 20 degrĂ©s. Apres rinçage Ă l’eau, le polissage final peut intervenir, jusqu’a obtention d’une surface gĂ©nĂ©ralement brillante autant de l’extrados que de l’intrados du châssis mĂ©tallique de la future prothèse. Le modèle en plâtre est Ă©bouillantĂ© afin d’éliminer toutes les cires ayant servi Ă la prĂ©paration de la plaque. Celle-ci doit alors s’insĂ©rer parfaitement SANS RETOUCHES sur le modèle. Tel est l’aboutissement de toutes les Ă©tapes de la construction du châssis mĂ©tallique, si toutes ces phases ont Ă©tĂ© conduites avec une parfaite rigueur. Les dĂ©fauts des coulĂ©es prothĂ©tiques sont de trois ordres -dĂ©fauts de structure, -dĂ©fauts micro-gĂ©ometriques rugositĂ©s, -dĂ©fauts macro-gĂ©ometriques porositĂ©s, coulĂ©e insuffisante, Ă©barbures. DĂ©fauts de structure Ces dĂ©fauts sont consĂ©cutifs Ă un manque de rigueur, voire Ă des erreurs lors de la prĂ©paration du modèle de la mise en revĂŞtement, de la chauffe du cylindre, de la coulĂ©e et en fin du dĂ©moulage. Ils sont souvent dus Ă une mĂ©connaissance du matĂ©riau et au refus de respecter les indications du fabricant. Les dĂ©fauts micro-gĂ©omĂ©triques la rugositĂ© La rugositĂ© est l’ensemble des micro-irregularitĂ©s de la surface mĂ©tallique. La plaque prothĂ©tique ne doit jamais ĂŞtre rugueuse, ses dĂ©placements aussi minimes soient-ils crĂ©ent un effet de râpe » sur les muqueuses accentuant le dĂ©ficit tissulaire. Les bavures ou les rugositĂ©s sont dues aux malfaçons suivantes -modelage trop Ă©pais, malpropre ou mal fini, -prĂ©paration exĂ©cutĂ©e sur un modèle en revĂŞtement Ă granulositĂ© importante. Cette erreur se traduit par des pièces rugueuses si l’on ne prend pas la prĂ©caution d’enduire ce modèle d’un revĂŞtement spĂ©cial rĂ©fractaire d’une grande finesse. Le modèle de revĂŞtement ainsi enrobĂ© est ensuite mis en cylindre. Celui-ci doit ĂŞtre d’excellente qualitĂ©, sans fĂŞlures. La mise en revĂŞtement dans le cylindre doit ĂŞtre faite selon les donnĂ©es du fabriquant, les contacts accidentels entre le plâtre et le revĂŞtement seront toujours Ă©vitĂ©s, Imperfections de la coulĂ©e si la tempĂ©rature du four est trop Ă©levĂ©e il se produit des fissures dans le revĂŞtement. Ces fissures seront comblĂ©es par du mĂ©tal lors de la coulĂ©e. Enfin la vitesse de rotation excessive de la fronde aboutit Ă des modifications irrĂ©gulières de la surface des pièces coulĂ©es. 6-Conclusion La restauration prothĂ©tique amovible d’une Ă©dentation partielle a longtemps Ă©tĂ© sous-estimĂ©e. Elle a plus souvent Ă©tĂ© comprise par le patient et conçue par son praticien comme une prothèse transitoire, destinĂ©e Ă assurer l’acheminement inĂ©luctable vers l’édentation totale. En rĂ©alitĂ©, elle constitue le traitement prothĂ©tique le plus complexe, le plus difficile,mais le plus fiable. Elle nĂ©cessite une connaissance parfaite de l’anatomie, de la physiologie, de l’histologie, et de toutes les notions fondamentales de la prothèse amovible.
définitif prothèse amovible definitive a chassis metallique