CEQUI EST inadmissible. J'avais l'AAH à taux pleins et en janvier j'ai perdu 300€ d'AAH à cause des revenus de mon mari!. Je n'en peux plus qu'il n'y est aucune considération pour moi et pour tous ceux dans mon cas,je n'ai pas à dépendre des revenus de mon mari pour vivre. J'ai 2 solutions sois je demande le divorce pour récupérer mes Pendanttrois semaines, les patients ont reçu un massage par semaine.Ça m'intéresse, 21/02/2020, « Le toucher-massage : une pratique thérapeutique qui revient à la Contrairement aux idées reçues, bouger ne fait pas perdre de poids. Ça m'intéresse, 24/01/2019, « Le sport prolonge-t-il notre espérance de vie ? Jai reçu le vaccin Janssen mais ce ne sont pas ses effets secondaires qui m'inquiètent Temps de lecture : 8 min. Susan Matthews Auxbacheliers 2020 et à tous ceux qui ont déjà reçu leur diplôme de BAC, damalenkoy fatali rekkk : En cas de perte di nguen diokhé 25 000f pour un duplicata. L’établissement du duplicata du diplôme se fait à la demande du requérant. 1. Un certificat de perte du diplôme délivré par la police ; Pour ceux qui n’ont pas encore fait une demande de À ce jour, 20 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 ont été administrées au Canada. À tous ceux qui ont contribué à l’opération, des travailleurs de première ligne qui Ilnest de prophète qui nait reçu un miracle semblable à ceux reçus par les autres prophètes et auxquels les gens ont cru J’aimerais que vous me mentionniez les miracles de tous les prophètes Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses Compagnons Un miracle est un fait XXmC. J’ai longtemps attendu avant de nous faire vacciner, mon fils et moi. Parce qu’il est autiste, j’avais des craintes sur les effets à moyen et long terme des vaccins – tous les médicaments comportent des risques et c’est normal – alors je prenais mon temps », raconte Alejandra, aujourd’hui doublement vaccinée contre la COVID, tout comme son garçon. Ce texte est le dernier de notre série Les hésitants de la vaccination ». Lisez le premier texte, le deuxième et le troisième. Illustration Hanna Barczyk La maman de 53 ans, originaire du Mexique, depuis 21 ans au Québec et épouse d’un Québécois, se faisait particulièrement du souci pour son garçon de 17 ans. Mon enfant est non-verbal alors comment il va dire qu’il ne se sent pas bien après le vaccin, et qu’il fait une myocardite? Je ne voyais pas les bénéfices de cette vaccination. » Lorsque se multiplient les obstacles, les hésitants restent à l’écart de la vaccination. Des conditions particulières de santé, ou le manque d’accompagnement dans de telles situations, ou des croyances personnelles, contribuent aux craintes et à la méfiance face aux vaccins et aux autorités. Et c’est sans compter l’immigration récente ou les langues officielles peu ou mal maîtrisées. On a beaucoup mis l’accent sur l’hésitation comme un facteur lié aux perceptions et aux croyances, alors on ne parlait pas du tout de l’organisation des services de vaccination ou de l’accès au système de santé. La pandémie a vraiment mis en lumière des inégalités dans la vaccination causées en partie par des barrières structurelles de discrimination, de racisme et de moindre accès au service », explique l’anthropologue médicale à l'Institut national de santé publique du Québec, Ève Dubé. Par exemple, des groupes ont eu de moins bonnes couvertures vaccinales pour des raisons en apparence aussi banales que des difficultés à prendre rendez-vous en ligne littératie numérique, accès à un ordinateur ou à Internet, mauvaise compréhension de l’anglais ou du français. Ils ne savaient donc pas où aller, ou bien ils avaient des barrières importantes pour consulter un professionnel de la santé. Si, en plus de ces difficultés, on est victime de racisme quand on se présente pour d’autres problèmes de santé, on va être beaucoup motivé et plus hésitant à se faire vacciner. Ce n’est pas mutuellement exclusif », rappelle Ève Dubé. Alejandra pense qu’il est fort possible que toute la famille ait contracté la Covid autour de Noël. Il y a tellement de monde qui a eu Omicron en décembre, alors je pense que nous l’avons eu, même mon mari triple-vacciné, mais il n’y avait pas de tests disponibles. » La période de Noël a en effet été compliquée pour avoir des tests de dépistage. Or, ce que l’on sait, c’est qu’il existerait un lien entre le peu de dépistage et le peu de vaccination dans certains quartiers où la population multiculturelle est plus importante. Dans ces quartiers excentrés comme Montréal-Nord ou Parc-Extension, les experts de la santé publique ont ainsi noté de plus faibles taux de vaccination. C’est plus compliqué de rejoindre le monde, alors nous avons mis en place des brigades mobiles de vaccination qui allaient dans les parcs, les églises, les centres d’achats, et faisaient même du porte-à-porte », explique Marie-Josée Lemieux, la chef de service santé publique du territoire du CIUSSS Centre-Sud voir encadré. Depuis, Alejandra s’est fait vacciner deux fois avec son fils, essentiellement pour pouvoir voyager au Mexique à la fin de l’hiver. Mais la maman reste avec de nombreux questionnements. J’ai encore des craintes pour les effets à moyen et long terme du vaccin Covid. S’il est moins sécuritaire, est-ce que la compagnie sera responsable ou le gouvernement? » Angelina, 37 ans, originaire de Colombie, et qui, elle, n’était toujours pas vaccinée en février dernier, partage ses questionnements. Je prends déjà beaucoup de médicaments et pour moi, la Covid, je vois ça comme une forte grippe, alors pourquoi ne pas prendre un médicament si je l’attrape, plutôt qu’un vaccin que je ne connais pas? », tranche la technicienne en télécommunication. Toutes les deux partagent l’impression de ne pas avoir eu toute l’information, de manière claire et compréhensible, pour être rassurées. Angelina est moins à l’aise avec le français – elle est actuellement en cours de francisation. Les freins de la langue et du manque de représentation Je ne suis pas très bonne en français », convient à son tour Juliana, 42 ans, résidente du quartier Bordeaux-Cartierville et originaire du Mexique. Au Québec depuis 4 ans, elle n’était toujours pas vaccinée en mars dernier. Je ne crois pas à la Covid. Je pense que tout ça, c’est un big show » pour nous changer, notre manière de travailler, etc. C’est le gouvernement ou je ne sais pas qui, derrière tout ça, il fait peur aux gens et ça va prendre peut-être 4 ou 6 ans, et après, il va obtenir son objectif », tranche la maman d’un enfant de 4 ans. Elle précise qu’elle n’est toutefois pas antivaccins quand elle était petite, au Mexique, elle a reçu ses vaccins pédiatriques. Sa fille les a reçus ici. Comme le rappelle Lucie Tremblay, directrice de la campagne de vaccination du CIUSS de l’Ouest de l’île, il est souvent nécessaire de s’appuyer sur les milieux communautaires et les leaders des quartiers afin de faire passer le message. Il nous faut communiquer dans 15 langues différentes. Nous avons eu un camion crieur cantonais, bengali, etc. Certains quartiers offrent un gros défi de traduction ». Une autre stratégie a été d’inclure les visages de personnes de ces communautés sur des affiches c’est l’initiative de Tammy Buy, étudiante à maîtrise de santé publique de l’Université McGill, WeCanVax, lancée avec un étudiant à la maîtrise en épidémiologie de la même université, Nehal Islam voir encadré. Cette fille de deux réfugiés vietnamiens connaît bien les difficultés que rencontrent les communautés multiculturelles au Canada pour s’intégrer dans un nouveau pays. Il importe de s’adresser aux gens dans leur langue et de les représenter pour qu’ils se sentent interpellés. Le gouvernement ne l’a pas fait», relève Tammy Bui. Recevoir de l’information dans leur langue ou par quelqu’un de leur communauté, est-ce que cela pourrait faire changer d’avis Angelina, Juliana et les autres hésitants? C’est plus compliqué que ça en a l’air, notamment pour des questions de géographie la partie ouest de l’île de Montréal est un grand territoire qui accueille une population très diversifiée. Ce ne sont pas juste des anglophones nantis ». Il existe des enclaves de pauvreté où la couverture vaccinale est un réel défi Saint-Pierre, Pierrefonds, etc., où il faut adapter nos stratégies, comprendre les situations stressantes, saisir le contexte. Cela prend une lecture fine », explique Florente Demosthène, coordonnatrice aux activités de santé publique du CIUSS du Centre-Ouest de l’île de Montréal. Et ce n’est pas juste une question de langue. Il y a des visions de la santé propres à certaines communautés, dont la religion ou les croyances en matière de santé peuvent contrevenir à certaines recommandations de la santé publique québécoise – comme la notion de karma, par exemple. Il faut comprendre les différents groupes, certains sont moins informés et d’autres sont les victimes de la désinformation, mais tous sont anxieux. Certains viennent à reculons, malgré leur conviction et sous la pression, alors il y a beaucoup de colère et un sentiment d’injustice. Nous ne sommes pas là pour juger, juste pour accompagner », rappelle la coordonnatrice. Les vaccins VIP » Une des choses qui ressort des entrevues avec des personnes issues des communautés, c’est le sentiment de ne pas avoir parfois le même traitement que le reste de la population. Le monsieur, à l'entrée du centre de vaccination, il me dit que le vaccin que vous cherchez c'est pour les VIP » et que je dois me contenter de ce qu'il y a. Un smoothie dans mon corps, non merci ! », affirme Halima, une maman âgée de 41 ans et originaire d’Algérie. Les problèmes d’inégalités sociales existaient bien avant la Covid-19. La pandémie les a exacerbés. Des fois, ça ne prend pas grand chose, juste d’accompagner la personne isolée et âgée au centre de vaccination. Parce qu’être à plus d’une heure d’un centre de vaccination, si on habite à Montréal-Nord ou à Pointe-aux-Trembles, c’est compliqué », souligne Isabelle Ruelland, sociologue et chercheuse d’établissement au CIUSS du Nord de l’île – Centre de recherche et de partage des savoirs InterAction. Elle salue le tissu social et communautaire et le soutien qu’il a apporté pendant la pandémie. Il y a une intelligence citoyenne qui, devant la lenteur des services publics, a fait place à l’entraide, au souci de l’autre et au civisme. C’est un grand apprentissage de la crise ». Elle note aussi dans ces quartiers plus défavorisés le même genre de mobilisation pour le droit de vivre dans un environnement sain. C’est un grand défi de maintenir cette mobilisation citoyenne, car il y a aussi un désintéressement devant les inégalités de pouvoir et un souci de survie. Et c’est pourquoi nous avons besoin de prendre compte des problématiques et des inégalités pour améliorer nos pratiques de soins », conclut-elle. Le poids du racisme Au-delà du problème d’accessibilité géographique, et au-delà du droit de choisir, il peut aussi y avoir du racisme systémique dans certaines cliniques de quartiers. C’est un angle mort », rappelle l’historienne de la santé Laurence Monnais. Aucun des hésitants entendus lors de cette série de reportages sur l’hésitation vaccinale n’a parlé de l’enjeu du racisme comme raison de ne pas se faire vacciner. Malgré tout, le drame de Joyce Echaquan, survenu pendant la crise sanitaire, rappelle que certaines personnes peuvent avoir des réticences à consulter, de peur de ne pas recevoir un traitement équitable et empathique. Nous avons réussi à convaincre un nombre important de personnes racialisées, des communautés sud-asiatiques, hispaniques et de la diversité des Noirs et des Asiatiques, qui constituaient un pourcentage important de la population hésitante; pourtant, beaucoup d’autres sont demeurés inflexibles dans leur hésitation », souligne Auvril Edwards, la coordonnatrice du programme des aînés au LaSalle Multicultural Resource Center LMRC. Depuis deux ans, l’organisme a mené une vigoureuse campagne de sensibilisation à la Covid-19 pour tenter d’augmenter le taux de vaccination au sein du quartier. Mme Edwards note que ce n’est toutefois pas facile de faire changer d’avis une personne hésitante issue des communautés. Il n’y a pas une seule raison à cette hésitation, mais parmi les personnes racialisées, la méfiance à l’égard des systèmes publics semblait prédominante, où beaucoup faisaient face à des obstacles systémiques abjects, à la discrimination raciale, à l’expérience d’un système oppressif pour eux-mêmes et leurs enfants, surtout dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, de la santé ou encore du logement », rappelle la coordonnatrice. Les travailleurs de cet organisme ont su gagner la confiance de plusieurs, qui se sentaient dès lors à l’aise pour exprimer ces préoccupations et pour décrire ces questions sociales comme un motif central de leur décision ». Il faut aussi savoir que, contrairement à certains qui affichent ouvertement leur anti-vaccination, les personnes ethnoculturelles considèrent que leur décision de ne pas être vaccinées reste très privée. Ils prennent beaucoup de précautions pour assurer leur sécurité », ajoute-t-elle. Comparer avec ailleurs Le fait de venir d’ailleurs permet d’avoir une vitrine sur comment cela se passe dans un autre pays et comment y sont gérées les crises. Et d’apporter avec soi une perspective différente sur les évènements. Au Mexique, le pays a fait ça trois fois lorsqu’il a vendu tous les territoires de la plage aux étrangers, il a prétexté une invention d’une maladie influenza et tout le monde est parti. Il y a 10 ou 15 ans. Et le gouvernement en a profité, on a découvert ça lorsqu’ils n’étaient plus au pouvoir, qu’ils ont vendu les terrains aux Japonais, aux Canadiens, etc. alors je me dis, peut-être qu’ici, c’est la même chose », raconte Juliana. Elle ne regarde pas les nouvelles, ni au Mexique ni ici, et a pris connaissance de la Covid par une collègue du cours de francisation. Je ne connais pas de malade alors peut-être que je suis très chanceuse. Quand je vais sur Internet, je vois des annonces sur la Covid-19 partout, dans l’autobus et au travail aussi. Peut-être parce que je ne suis pas intéressée, alors je ne cherche pas à m’informer sur ça. » Ici, le gouvernement fait des pressions pour qu’on se vaccine et il impose des restrictions. Je vis ça comme de la discrimination. C’est stressant et ça me rend triste », relève José, 36 ans, originaire de Colombie. Il trouve que pour les 20 ou 30 cas au Canada au début de 2020 », les gouvernements se sont empressés de fermer les frontières et les commerces. S’il y avait des morts dans la rue, comme on peut le voir chez moi, je comprendrais plus, mais là je ne comprends pas pourquoi avoir déclenché tout ça. Je trouve que ces mesures ne sont pas nécessaires », tranche le technicien en réparations informatiques. Et cette comparaison avec le pays d’origine nourrit la méfiance. Je me vaccinerai lorsque le gouvernement rendra public tous les documents sur le développement de ces nouveaux vaccins. Pour l’instant, j’ignore quels sont les effets secondaires et s’il y a eu des morts liés au vaccin, je n’ai pas de données claires et je les cherche », résume José. On peut noter à ce sujet que la liste des ingrédients est publique, celle des effets secondaires aussi. On peut aussi lire nos articles sur les décès et sur les effets secondaires. Bienveillance et confiance Il faut redonner du pouvoir à la personne, pour qu’elle reprenne confiance dans le fait qu’elle est capable de faire des choix pour elle-même. L’hésitation face aux vaccins est exacerbée par le manque d’autonomie, le discrédit des institutions, la colère d’être dévalorisé et de ne pas être écouté dans ses questionnements. La plupart des gens ont besoin d’être rassurés», explique le Dr Arnaud Gagneur. C’est à lui qu’on doit le programme d’intervention EMMIE dans les maternités québécoises consistant en une série d’entretiens sur la vaccination avec les nouveaux parents, dont nous parlions dans un texte précédent. Les études montrent des améliorations dans la vaccination des enfants des cohortes rencontrées. Décider d’accepter ou de refuser un vaccin, ce n’est pas blanc ou noir. Il y a beaucoup de nuances et c’est un continuum entre des gens qui sont extrêmement convaincus par rapport à l’importance des vaccins, et des gens qui sont fermement opposés. Entre les deux, il y a tout un groupe de personnes avec différentes attitudes et comportements pour toutes sortes de raisons », rappelle Ève Dubé. Ce n’est pas juste une question de connaissances scientifiques et de craintes par rapport au vaccin, il y a aussi les valeurs, les perceptions du système de la santé, etc. Il y aurait entre le quart et le tiers de la population qui hésiterait parfois à se faire vacciner, ce qui est loin d’être marginal. La plupart des personnes hésitantes vont toutefois finir par se faire vacciner, et il en a été ainsi pendant la Covid, mais sans être certaines que c’est la bonne décision et elles vont rester avec un problème de confiance envers les vaccins. En santé publique, on s’aperçoit que ces personnes risquent alors de refuser de se faire vacciner de nouveau, si on n’est pas capable de bien répondre à leurs préoccupations », ajoute la chercheuse. Pour instaurer ce nécessaire dialogue, il faut demeurer à l’écoute des hésitants et ramener un discours sur la vaccination avec des faits scientifiques, et plus de transparence, remarque Ève Dubé Il faut aussi parler des incertitudes et des erreurs qui ont pu être faites dans le déploiement de la campagne contre la Covid-19, pour restaurer la confiance envers les vaccins». Avant la prochaine crise sanitaire, il faudra également chercher à mieux cerner les obstacles et les freins structurels pour les plus vulnérables d’entre nous afin de rendre l’accès à un système de soin public plus équitable et bienveillant qu’il ne l’est actuellement. *** À travers cette série de reportages, cette recherche de témoignages de personnes hésitantes nous a apporté quelques éclairages sur la multitude de raisons qui freinent les individus à se faire vacciner craintes, méfiances, croyances, etc. Mais cette recherche souligne aussi, encore une fois, combien nous n’étions pas dans le même bateau » pour traverser les deux années et demi de cette pandémie. Bien des écueils inégalitaires pauvreté, langues, etc. restent en travers de notre sortie de crise individuelle et collective. De nombreux enjeux et angles morts – en tout premier lieu, l’accès aux soins équitables et bienveillants pour tous– demeurent et devront être pris en considération pour qu’ensemble, nous puissions réparer le tissu sociétal très polarisé autour de la vaccination. Refaire dialogue et redonner du sens autour de notre système de santé, autour de la science et de la manière dont on s’informe – car les médias ont aussi leur part de responsabilité dans cette polarisation des plus vulnérables et des marginaux identifiés comme covidiots ». C’est sans doute une des leçons principales de la crise de la Covid-19. C’est aussi celle du débat autour de la vaccination. - Isabelle Burgun Vaccins partir à la rencontre des derniers hésitants La campagne de vaccination n’était pas adaptée aux communautés et ils ne se sentaient pas interpellés», confie l’étudiante à la maîtrise de santé publique de l’Université McGill, Tammy Bui. Avec 14 de ses collègues étudiants, en commençant par son complice Nehal Islam, étudiant à la maîtrise en épidémiologie à la même université, elle a lancé l’initiative WeCanVax. Cette opération de promotion de la vaccination Covid à l’intention des communautés de Parc-Extension, un quartier très multiculturel de Montréal, a pris son envol en juin 2021 sur les réseaux sociaux et dans le quartier lui-même, par le biais d’affiches. Des membres de la communauté expliquent en une vingtaine d’affiches leur raison de se faire vacciner et leur confiance à l’égard des vaccins. Tammy Bui raconte qu’elle voulait faire une différence dans la lutte à la Covid. Nous sommes des personnes de couleur et nous nous sommes alliées avec le milieu communautaire de Parc-Extension pour co-développer cette initiative de promotion de la confiance envers les vaccins Covid. » Cette initiative, soutenue par l’Agence canadienne de santé publique, est devenue, depuis, un projet de recherche pour l’étudiante. Nous avons eu un impact sur du vrai monde et cela va nous permettre une exploration de l’impact sur les attitudes et comportements qu’a eu notre campagne », ajoute Mme Bui. Au sein d’autres quartiers de Montréal, il y a eu de nombreuses tentatives ciblant spécifiquement les communautés. À Côte-des-Neiges, un quartier défavorisé où près de la moitié de la population est allophone 46%, l’organisme de Service d’aide et de référence aux immigrants SIARI a été mobilisé afin de traduire les informations de sensibilisation sur la Covid et sur les vaccins en plus d’une vingtaine de langues. Ces pamphlets ont été distribués dans les différents CIUSSS de l’île de Montréal mais aussi lors des initiatives menées sur le terrain par les brigades mobiles mises en place pour faire de la sensibilisation dans les quartiers plus multiethniques. Ces brigades de proximité travaillaient en collaboration avec la Croix-Rouge mais aussi avec des professionnels du programme Personnes racisées, immigrantes et issues des minorités ethnoculturelles PRIME. Notre travail est d’informer mais aussi de rassurer. Nous élaborons des réponses dans plus de 16 langues pour clarifier et corriger les mauvaises interprétations ou la désinformation qui circule », relève la Dre Carol Gira Bottger Garcia, de la Brigade prévention et contrôle des infections de la Direction régionale de santé publique de Montréal, une équipe formée d’une quarantaine de médecins formés hors Québec. Le communautaire en appui Les traductions, les brigades mobiles et les personnes-ressources des communautés, comme les leaders religieux, ont été indispensables pour rejoindre les hésitants. Cela a été très important pour atteindre les communautés plus éloignées de la campagne de santé publique en raison de la langue. La collaboration entre les organismes a également été essentielle », rapportait la chercheuse du Sherpa, Naïma Bentayab – auteure d’un bilan de la démarche du plan d’action Covid de Côte-des-Neiges/NDG. Elle souligne à la fois des bons coups – la mise en commun des expertises des différents partenaires comme l’Université de Montréal— et des difficultés comme de trouver du personnel de traduction dans certaines langues et de rejoindre des groupes eux-mêmes diversifiés les communautés juives ou des Philippines. Les organismes communautaires ont été mobilisés à travers le Réseau des tables de quartiers de Montréal supportés par les Fonds Covid » de la Fondation du Grand Montréal. Ce partenariat, mis en place au printemps-été 2020 sous l’impulsion des grandes fondations, visait à soutenir le milieu communautaire local, à sensibiliser et accompagner les populations plus vulnérables dans l’instauration des gestes barrières et de la vaccination, mais aussi à adresser l’insécurité alimentaire et la détresse issue de la crise sanitaire. Avec 26 plans d’actions mis en place en à peine quelques semaines, soutenus par la Fondation du Grand Montréal, principalement par des échanges sur Zoom, cela a été un travail collégial entre le milieu communautaire et son bailleur de fonds. Bâtir une relation de confiance a été très important en temps de crise avec les organismes et entre organismes», note aussi la conseillère en partenariat communautaire de la Fondation du Grand Montréal, Sofia Laroussi. SPVM, CIUSSS, Fondation du Grand Montréal, tables de quartiers et organismes communautaires, il y a eu un maillage pour rendre les quartiers, et leurs populations, plus résilients en temps de crise. Il y aura des leçons et des façons de faire à retirer de tout ça. Cela a été un long travail de concertation mais aussi d’écoute et de reconnaissance de l’expertise du milieu communautaire », soutient la Directrice initiatives stratégiques et partenariats communautaires de la Fondation du Grand Montréal, Marie-Andrée Farmer. Du côté de la recherche, des données ont été recueillies sur l’hésitation vaccinale et les raisons qui freinent certaines personnes. Le porte-à-porte a eu un bon impact. Nous avons plus de connaissances » sur les impacts de la communication des gestes barrières ou la perception des vaccins. Des données recueillies de manière confidentielle, pour ne stigmatiser personne. Cela nous a permis de déployer nos ressources aux bons endroits », ajoute-t-elle. Place à l’écoute et au dialogue Sur cette base, un nouveau projet pancanadien MIICOVAC a été développé des conseillers formés à la technique d’entretien EMMIE répondent par Zoom et sur rendez-vous aux questionnements de la population sur la vaccination Covid. La place est faite à l’écoute empathique et au dialogue. L’idée, ce n’est pas de convaincre la personne, mais de répondre à ses doutes et ses craintes », rappelle le Dr Gagneur. Les dizaines d’interventions de son projet EMMIE menées jusqu’à présent montrent que cela répond à un besoin. La crise de la Covid a accentué l’hésitation, comme de nombreuses études le montrent. Les mesures coercitives appliquées dans l’urgence ont renforcé la suspicion et l’image négative de la vaccination. Ce durcissement de l’hésitation vaccinale est devenu un phénomène de société majeur, qui dépasse la seule question médicale du rapport bénéfice-risque des vaccins. » *** Ce texte est le dernier de notre série Les hésitants de la vaccination ». Après la méfiance traitée dans le premier texte, la peur traitée dans le deuxième et l'attrait du naturel dans le troisième il nous restait à explorer les angles morts de la campagne de vaccination et à revenir sur les pistes de solutions évoquées dans les textes précédents. On peut aussi lire ou écouter dans le cadre de ce projet 5 mythes sur les personnes non vaccinées 27 janvier 2022 En audio Non vaccinés taxer ou chercher à comprendre de Je vote pour la science 2 février 2022 Vaccination se mettre à l’écoute de ceux qui hésitent 24 novembre 2021 Par Pauline Bluteau, publié le 02 Juin 2022 2 min Parcoursup la phase d’admission Les listes d’attente peuvent être angoissantes mais elles ne sont pas pour autant synonymes de désespoir. Avec quelques astuces en tête, vous devriez vous-même vous en rendre compte ! Lorsque vous recevez un "oui, en attente de place" sur Parcoursup, cela signifie que la formation est prête à vous accueillir, mais que le nombre de candidatures est encore trop important par rapport au nombre de places. En aucun cas, l'établissement ne peut changer d'avis et refuser votre candidature sauf si vous n'obtenez pas votre bac. Mais parfois, l’attente peut être très longue. Avant de vous inquiéter ou de renoncer à vos vœux, prenez le temps de bien analyser les chiffres qui vous sont donnés. Six chiffres à retenir Sur la fiche détaillée de la formation, rendez-vous dans la rubrique "Contextes et chiffres". Vous avez six chiffres à repérer. Ils vous permettront d’évaluer vos chances d’être reçu ou non dans la formation. Le nombre de places proposées par la formation il s'agit de la capacité d'accueil, la formation ne pourra pas prendre plus de candidats que le chiffre qu'elle a indiqué. Le nombre total de candidats sur la liste d'attente ce sont tous les candidats qui ont postulé, ont été acceptés mais qui doivent attendre que des places se libèrent pour obtenir un "oui". Votre position sur la liste d'attente elle va évoluer tous les jours en fonction des désistements des candidats. Votre position sur la liste d'appel la liste d'appel n'évolue pas. Elle prend en compte tous les candidats qui ont postulé à la formation ceux qui ont reçu une proposition et ceux qui restent sur la liste d'attente. Il s'agit donc de l'ordre dans lequel vous allez être appelé pendant la procédure, indépendamment de ceux qui ont déjà été acceptés. La position du dernier candidat ayant reçu une proposition en 2021 il s’agit du rang du dernier candidat ayant intégré la formation l'année dernière. Vous pouvez comparer ce rang à votre position sur la liste d'appel. La position du dernier candidat ayant reçu une proposition d'admission en 2022 ou rang du dernier candidat appelé ce rang va évoluer tous les jours jusqu’à ce que la capacité d’accueil soit remplie. Vous pouvez également comparer ce rang au vôtre sur la liste d’appel. Lire aussi Maintenir ses voeux en attente Si vous avez reçu une proposition d’admission, mais que vous préférez un vœu "en attente", vous avez trois actions à faire. Cliquez sur "Accepter" pour la proposition qui vous est faite pour ne pas vous retrouver sans rien. Puis cliquez sur "Maintenir" pour le ou les vœux "en attente" qui vous intéressent toujours. Pour les autres "oui", "oui, si" et "en attente" qui ne vous intéressent plus, cliquez sur "Renoncer". Pensez aux alternatives Malheureusement, vous êtes loin d’être le seul candidat dans cette situation. Les places se libèrent au compte-gouttes pendant toute la procédure d’admission, soit jusqu’en juillet. Si vous n’êtes pas sûr de vous, anticipez ! Inscrivez-vous à la phase complémentaire et demandez de l’aide à la CAES commission d’accès à l’enseignement supérieur. Lire aussi Message de CedshireCat Comment puis-je les contacter ? via le formulaire IRCC ou autrement ? Tu ne comprends pas apparemment - Si tu as essayé de les contacter en choisissant à chaque fois "Paris", tu n'as pas envoyé ta demande au bon endroit. Tu devais sélectionner OUI - OUI puis Canada - Centre de traitement des demandes. Est-ce que tu as déjà envoyé un message en ne mettant pas Paris, mais Canada - Centre de traitement des demandes ? Message de CedshireCat Je me doute bien que faire cette demande simultanée d'AVE pouvait semer le doute. Mais j'aurai bien pu demander cettte AVE pour venir au Canada en visiteur meme si ma demande de PVT est en cours non ? certaines personnes le font pour voir si le pays leur plait puis repartent, et reviennent qq temps plus tad avec leur PVT. Oui, mais ces "certaines personnes" ne sont pas dans des situations aussi particulières que la tienne. De plus, vu qu'avec leur PVT, elles vont obtenir une AVE, ils n'ont pas forcément besoin d'en obtenir une, surtout dans la mesure où autant, partir au Canada tant qu'on n'a pas été tiré au sort ne pose pas forcément problème, mais que partir au Canada alors que sa demande après invitation est en cours de demande est un peu plus problématique... Message de CedshireCat J'avais fait cette demande d'AVE alors que j'en étais déjà à 5 semaines et qq d'attente, je pensais à faire le tour du poteau etc ... pour obtenir l'AVE, j'ai du faire une déclaration de Révocation de mes droits de RP, même si ceux-ci sont périmés depuis 2009. Donc normalement, a l'heure actuelle, j'ai plus mes droits de RP, je demande juste un PVT, j'ai passé toutes les étapes, on m'aurait dit avant s'il y avait un conflit/probleme du a mon statut de RP passé, non ?! C'est justement là qu'est le problème la "demande de révocation de tes droits de RP" lié à ton AVE et la demande de ton PVT qui nécessitait justement une révocation de tes droits de RP ont eu lieu à peu près au même moment, ce qui a dû créé un problème, un bug dans le système de fonctionnement des autorités. Les autorités canadiennes, qu'elles soient au Canada, ou en France, ne traitent pas ta demande, mais des centaines de milliers de demandes en même temps travailleurs temporaires, résidents permanents.... Évidemment, si des demandes entrent en contradiction ou en doublon comme c'est le cas, et bien ça pose problème... Admettons un truc tout bête j'ignore totalement si ça se passe comme ça ta demande de PVT aurait été renvoyée en traitement à Paris puisqu'il fallait une autorisation de revenir sur le territoire canadien. Or, entre temps, ta demande de retour au Canada avec la révocation des droits à la RP a été réalisée avec ta demande d'AVE. Quand ta demande de PVT arrive à Paris parce que ton dossier marque que tu es un ancien résident permanent, bah Paris en le recevant, ne comprennent pas, car ta demande a déjà été révoquée à cause de l'AVE. Ta demande passe donc sur le bureau d'un responsable, qui doit vérifier des trucs sur ta demande, qui doit consulter peut-être d'autres chefs...passer dans les commissions des cas particuliers...Bref, c'est le bordel Si tu n'avais pas demandé l'AVE en même temps, ta demande aurait sûrement suivi une procédure classique, avec des normes de traitement établies par les autorités canadiennes, un processus spécifique, qui peuvent prendre certes un peu de temps, mais qui sont normées et qui sont certes particulières, mais pour lesquelles il existe des process bien définis. Tu dis "J'ai plus mes droits de RP, je veux juste un PVT", mais ça n'est pas aussi simple que ça...Au début de ta demande, tu avais des droits de RP. Quand bien même tu as fait une autre démarche, traitée sûrement par d'autres équipes, les équipes d'EIC n'ont peut-être pas connaissance que tu as révoqué tes droits de RP au cours d'une autre procédure. Tu n'as pas répondu à ma dernière question Avais-tu mentionné à l'agent au télépphone que tu avais été en RP il y a quelques années ? Ou pas ? Si vous avez reçu sur Facebook un message privé vous demandant "c’est toi dans cette vidéo", vous avez sans doute affaire à un voleur d’identité. Il ne faut surtout pas lire la vidéo ni donner son mot de passe."C’est toi dans cette vidéo" ? Voici le type de message qu’ont reçu parfois à plusieurs reprises ce lundi plusieurs usagers de Facebook sur le réseau social. Un message accompagné d’une vidéo, sur laquelle le destinataire a forcément très envie de cliquer. Mal lui en prendrait c’est une arnaque dont le but est de voler des l’ancien secrétaire d’État au numérique Mounir Majhoubi qui alerte à ce sujet ce lundi sur Twitter. Il explique avoir reçu à plusieurs reprises ce type de messages. Le député du 19ème invite ainsi ceux qui l’auraient reçu à ne pas cliquer sur la vidéo, et surtout à ne pas donner son mot de passe, puisque les envoyeurs de ces messages sont "des voleurs d’identité". "Si vous l’avez fait, rendez-vous rapidement dans l’espace sécurité de Facebook", ajoute Mounir "à la vidéo" revient régulièrement sur Facebook depuis 2016. Souvent, la vignette de la vidéo reprend la photo de profil de la personne que les hackers cherchent à arnaquer, signalait en 2018. Et le message est envoyé par un de ses "amis", qui a été piégé avant lui."En plus de voler vos accès à Facebook, l'escroc tente souvent d'installer, via divers fenêtres de pop-up, un mini-programme sur votre navigateur internet censé vous permettre de voir la vidéo. En réalité, le petit virus, à ce moment-là, s'installe, et en plus, entraîne sa propagation vers toutes les personnes de Facebook qui sont simultanément connectée avec vous", expliquait alors un spécialiste de la cyber-sécurité au média belge."Esclavage moderne" au Kenya, un ancien modérateur de contenus porte plainte contre FacebookSelon un document interne, Facebook ne parvient pas à contrôler toutes les données des utilisateursFacebook va ouvrir son premier magasin physique dédié au métavers, Meta Store compagnies aériennes Tel Aviv toujours plus attractive pour les compagnies aériennes et les hôtels 12 août 2022 line 0 Tel Aviv est en pleine renaissance . La normalisation des relations entre Israël et ses voisins du Golfe, le survol autorisé de l’Arabie Saoudite pour les avions d’El Al préfigurent […]

a tous ceux qui l ont reçu